Argentine - Désert de Patagonie
Là, je crois que vous allez rire.
La 40 est praticable depuis au
moins 600 km, mais à un village je la perds.
Je demande mon chemin, et
on m'indique la piste à gauche.
Chouette me dis je, je vais prendre mon
temps.
Si j'avais su...
Bon au bout d'une heure de tournicoti tournicota
dans le désert et les puits de pétrole, et les volvans qui se marrent de
mes détours, je reviens sur mes pas.
Crevé, sale, plein de poussière
soulevée par des camions citernes à 30 km/h bien décidés à pas vous
laisser passer car eux ils bossent !
Je m'arrête à la station de départ,
maudissant le pompiste pour ses mauvaises informations.
Petit repas d'un
sandwich + une salade de fruit.
Crevé mais heureux car ma perdition m'a
emmené dans un coin de désert vraiment fabuleux.
Attendez attendez ça
vient vous allez rire bientôt.
Intuition ou acquis de conscience, je vérifie ma vis de fixation
d'amortisseur changée au chili.
ARG ! De nouveau cassée en dieu, comme quoi il
existe pas ahahahah.
BOn bah maintenant je sais faire : clé allen, je
chasse le morceau, je met une vis achetée à Chiloe sur l'ile.
Oui, mais les trous ne sont pas en face !!
Je
bascule la meule sur moi à gauche, et tape avec une clé à cliquet.
Ouf ! ça
rentre.
Oui mais j'ai pas l'outil pour serrer.
Un autre pompiste viendra
m'aider et on fera comme on peut parce que là j'en ai plein les couilles
de cette vis.
Il est 19 heures, j'ai "perdu" 2 heures, mais j'ai mangé
et c'est réparé.
Il ne faut pas rouler de nuit, c'est une règle en voyage.
Oui bah pas le choix, je roule jusqu'à 21h30 et à plat.
Arrêt dans une cabaña de bord de route, petit hôtel en bois de 3 pièces.
Un homme m'acceuille, et la nuit est à 200 pesos. Trop cher pour moi.
Le propriétaire arrive et étant seul ça passe à 100 pesos. C'est Ok.
Le 1er homme est un russe en vacances et m'apportera 3 tranches de melon vert, 2 ailes de poulet, une saucisse, de la charcutaille diverse.
Le señor lui amenera des prunes de son verger, une bouteille de vin rouge contenant un verre de vin.....
J'en reviens pas de l'acceuil.